"Carte du sentiment méditerranéen" ressenti dans la vallée de Vauvenargues le 21.05. 2010
"Carte des fragilités" Carte du sentiment de fragilité ressenti sur l'île de Jarre,
le 12.04.10
"Carte du large"
Cartographie du sentiment du large ressenti sur un chemin de l'île du Frioul, le 16/02.10
"Carte des solitudes"
"Carte des solitudes"
Cartographie du sentiment de solitude renssenti dans le chemin du four de buze, Sainte Marthe, Marseille, le 06.10.09
Cartographie du sentiment de solitude ressenti de la D48 vers le port de Niolon, le 18.10.09
« Non la terre n’est pas recouverte d’arbres, de pierres, de fleuves : elles est recouverte d’hommes. »
Jean Tardieu, La part de l’ombre.
Cartographier la solitude ressentie dans des lieux, peut sembler une mission bien vaine, bien distante du lieu en question. La solitude, n’est au fond qu’un sentiment ressenti par une personne, à un moment donné. C’est peu être une lueur, un halo invisible et fluctuant. Proche de la sensation que l’on a dans des lieux « vides » et très peu peuplés, quel qu’en soit l’échelle et quel qu’en soit le paysage. Un sommet, un bois, une lande, un marais, un désert, etc.
Cependant, derrière ce sentiment de solitude quelque peu désuet, se trouve une somme de critères précis qui cette fois ne relèvent que du lieu lui-même. Le sentiment de solitude ne vient pas par hasard à l’esprit du promeneur. Il traduit les lieux occupés de végétation plus ou moins sauvage, les lieux plus ou moins urbanisés. Ce sont des lieux relativement occupés et contrôlés par l’homme ou au contraire des lieux laissés en errance. La solitude pourrait être marraine de ces lieux inconnus comme les massifs les plus hauts ou encore de l’immensité de la mer.
Cartographier la solitude revient à se placer souvent dans des lieux en limite, à l’endroit de franges. Bordure de ville, ou bordure du littoral. On observe le déversement de la solitude ou l’apparition grandiose du sauvage.